Entrer au capital des PME pour payer moins d’impôts

La saison 2015 des fonds de non-coté est lancée. Cette année, encore, l’offre de FCPI et de FIP agréés est étoffée. Les clefs pour bien décrypter ces placements.

Entrer capital PME payer d’impôts

La campagne 2015 des FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) et des FIP (fonds d’investissement de proximité) est ouverte. Ces produits permettent à l’épargnant de minorer son impôt, de diversifier son patrimoine dans le non-coté tout en soutenant le développement de PME tricolores.

Même si la carotte fiscale s’est réduite au fil des années, la souscription de parts de FCPI et/ou de FIP offre encore une réduction d’impôt sur le revenu (IR) de 18 % du montant des versements, hors frais de souscription, dans la limite annuelle de 12.000 euros pour un célibataire et de 24.000 euros pour un couple soumis à une imposition commune. L’économie d’impôt est donc, au maximum, de 2.160 euros pour le premier et de 4.320 euros pour le second. A la sortie, les éventuelles plus-values sont exonérées d’IR, mais pas de prélèvements sociaux.

Attention, ces investissements sont pénalisés par leur prise en compte dans le plafonnement global des niches fiscales fixé à 10.000 euros. A noter que l’on peut toutefois cumuler la réduction en achetant à la fois des parts de FCPI et de FIP. Mais celle-ci ne peut s’additionner, pour une même souscription, avec la réduction ISF également accordée aux FCPI et aux FIP. Pour bénéficier de ces atouts fiscaux, il est nécessaire de conserver ses titres au moins cinq ans.

Bien qu’appartenant à une même famille de produits le millésime 2015 des fonds de non-coté présente une palette de solutions très variées.

Les FIP à bonus

Parmi elles, deux types de FIP ouvrent droit à un taux de réduction supérieur aux 18 % normalement fixés pour la catégorie. Les investissements en Corse et ultramarins sont ainsi favorisés. Le taux de réduction est de 38 % des sommes versées au cours de l’année d’imposition pour les FIP Corse dans la limite d’une réduction d’impôt de 4. 560 euros (célibataire) ou de 9.120 euros (couple).

« Au sein d’un vivier de 1.200 PME, explique François Gerber, associé gérant chez Vatel Capital, qui vient de lancer un huitième FIP Corse, nous en sélectionnons entre 5 et 10 chaque année. Il s’agit d’entreprises familiales, dans des activités traditionnelles, souvent anciennes et dont les dirigeants ont un véritable esprit d’entrepreneur. Nous n’avons eu que deux défauts sur 49 investissements. Nous avons pris une participation dans, par exemple, Gloria Maris, numéro un français de l’aquaculture maritime. »

(lire la suite...)

sources: http://patrimoine.lesechos.fr/

Les commentaires sont fermés.